Un voyage nomade en famille

À la découverte de la nature et des cultures autour du monde en mode itinérant avec nos 4 enfants

Mon expérience chez les Shuars, par Elio

Dans le cadre de son travail scolaire, Elio devait raconter un voyage et une rencontre avec un peuple inconnu...Voici son récit de notre passage chez les Shuars 

Les Shuar:

On est arrivés de nuit dans la communauté Shuar. Les hommes étaient de petite taille et tous torse-nu avec des motifs sur le visage, faits avec une plante qui contient un pigment rouge. J’avais l’impression d’être revenu dans le passé et que j’avais atterri chez un peuple indien qui suivait encore ses traditions. Ils étaient accueillants et rassurants car ils étaient souriants et ils voulaient nous aider à nous installer mais quand l’heure d’aller se coucher est arrivée, ils nous ont laissé. Ils nous ont présenté leurs petites maisons avec un toit fait avec de grandes feuilles qu’ils étaient allés chercher et qu’ils avaient accroché aux poutres de bambou qui tenaient le tout. Quand on préparait à manger avec le réchaud, toute la famille Shuar étaient derrière le mur de bambou à observer cette machine bizarre qui fait du feu.

On a passé une bonne nuit et on s’est réveillé avec le soleil. On a discuté avec les guides pour se décider des activités du jour. Avant de partir, les guides nous ont fait une danse de respect et de salut. Finalement on a emprunté le chemin de la cascade qui s’enfoncait dans la forêt où se trouvait de multiples plantes qui avaient toutes un rôle différent. Certaines servaient à guérir les douleurs musculaires, d’autres contenaient un pigment rouge qui est utilisé pour leurs motifs qu’ils se dessinent sur le visage. Le guide nous a montré plusieurs plantes, on est passés sur des ponts… Sur le chemin, avant d’arriver à la grande cascade on a rencontré une autre cascade un peu moins impressionnante :

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Puis on est arrivés à la grande cascade, une cascade sacrée chez les Shuar:

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Elle était magnifique, elle s’élançait d’environ 3 mètres de haut et tombait à grand coup dans un magnifique bassin naturel assez frais. On s’est baigné, on est passés sous la cascade etc. Ensuite on est rentrés, et en rentrant, on a vu un morpho (un grand papillon qui est marron lorsqu’il est fermé et un magnifique bleu lorsqu’il est ouvert). Bref ! On est rentrés pour manger le repas de midi, puis, on est partis sur la route de la plage de galets près de la rivière avec le guide Numii et une fille Shuar (Sofia) d’environ 10-11 ans. Là-bas, papa et Nils s’amusaient à remonter le courant, mais à la place ils le redescendaient. On a fait des ricochets puis le guide a commencé à construire une tour avec les cailloux, on l’a aidé. Une fois fini, il a calé une grande pierre tout en longueur sur le haut de la tour:

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Ensuite, il nous a expliqué que le but du jeu était de se mettre à environ 10-15 mètres de la tour, de prendre un caillou et de le lancer sur la pierre qui était placée en haut de la tour pour le faire tomber. Au premier tir, Numii a fait tomber la pierre. La balade était super, ils nous ont montré leur jeu, fait goûter la canne à sucre etc. Après s’être bien amusé, on est rentrés à cause de la pluie.

Quand la pluie a cessé, on est parti faire un foot avec Sofia qui ne nous quittait plus depuis la balade à la rivière.

Après 5 minutes de marche, on est arrivé à un terrain de boue… Et après la pluie, la boue était assez glissante et humide. On a fini la parti de foot assez sale donc on est allé se laver dans la rivière:

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Les Shuar-

On a commencé par se laver et on a fini par une bataille d’eau avec Sofia et Siloé. On est rentrés pour manger et on est allés se coucher.

Le lendemain matin on a plié les bagages. Avant de partir, ils nous ont donné une canne à sucre et un collier fait avec des graines rouges et noires qu’ils étaient allés chercher dans la forêt. Les au revoir ont été difficile mais on a fini par partir.

Ça a été mémorable de voir que aujourd’hui il reste encore des tribus comme les Shuar. Ils ont tous été très accueillants et gentils pendant ce séjour, ils ont essayé de nous apprendre le plus possible sur leur culture et sur leur façon de vivre, ça a été très intéressant.

Elio